Cacao fin biologique de Madagascar

Les petits producteurs et productrices de la coopérative CPCS cultivent du cacao biologique de qualité supérieure depuis 2017, au sein de systèmes agroforestiers résilients au climat. Le climat humide et tropical et le sol volcanique de la vallée du Sambirano offrent des conditions idéales pour la culture de cacao fin. PREMIUM SPICES a accompagné CPCS dans l’obtention des certifications biologique et Fairtrade et achète l’ensemble de sa récolte depuis sa création.

CPCS en un coup d’œil

  • Créée en 2017
  • Certifiée Fairtrade depuis 2018
  • 145 membres (dont 38 femmes)
  • 182 hectares de culture agroforestière
PREMIUM SPICES supports CPCS-The smallholders of the Malagasy cooperative CPCS have been growing premium organic cocoa since 2017

De bons moyens de subsistance pour les petits producteurs et productrices

Il y a près de dix ans, le cacao de Madagascar a reçu le prestigieux label « Cacao fin » de l’ICCO (International Cocoa Organization). Partout dans le monde, il régale petits et grands avec son goût intense, riche et doux, complété par une pointe d’amertume et de légers arômes acides et fruités. La culture du cacao assure de bons moyens de subsistance �  de nombreux agriculteurs et agricultrices de la vallée du Sambirano, au nord du pays. Située �  Ambanja, CPCS (Cooperative Premium Cacao Sambirano) a été créée en 2017 �  partir d’une coopérative existante. De nos jours, cette coopérative indépendante accueille les petits producteurs et productrices de huit villages, cultivant au total près de 91 740 cacaoyers. En rejoignant une coopérative de petite agriculture, les membres bénéficient de nombreux avantages, parmi lesquels des formations �  l’agriculture pour améliorer la qualité et les rendements, ainsi qu’un accès aux marchés internationaux.

CPCS - cocoa harvest
small scale farmer
CPCS

Du cacao biologique issu de systèmes agroforestiers

Le cacao biologique de CPCS est cultivé dans des systèmes agroforestiers imitant les forêts. Cette solution protège la biodiversité et offre une protection naturelle contre les nuisibles et les maladies. Elle permet également de mieux retenir l’eau, d’augmenter la quantité de matière organique et d’améliorer la structure du sol. Les cacaoyers n’ont pas besoin d’être arrosés (�  l’exception des jeunes plants). Le sol forestier est naturellement recouvert de paillis et n’a donc pas besoin d’être labouré, et aucun fertilisant ou pesticide synthétique n’est utilisé.

Les derniers projets Fairtrade

  • Investissements pour augmenter la qualité – du matériel pour assurer une fermentation professionnelle du cacao

  • Soutien financier et matériel scolaire – pour un membre handicapé ainsi que pour l’enfant d’une employée de bureau de la coopérative

PREMIUMS SPICES and CPCS - Together, they have been able to achieve best cocoa quality by introducing innovative fermentation boxes

Les primes Fairtrade pour une qualité de cacao supérieure

Le partenaire local de CPCS, PREMIUM SPICES, se charge du contrôle qualité et de l’exportation, mais accompagne également les coopératives dans l’obtention de certifications, ce qui requiert beaucoup de savoir-faire. Grâce �  ce soutien, CPCS a pu obtenir la certification biologique début 2017, puis la certification Fairtrade début 2018. Ensemble, ils ont su obtenir la meilleure qualité de cacao, notamment grâce �  des box de fermentation innovants et �  des aires de séchage, deux systèmes financés par les primes Fairtrade, ce qui permet de préparer le cacao de manière professionnelle au sein des villages.

Le projet multipartite « Paysage cacaoyer résilient au climat 2.0 »

Depuis 2023, CPCS fait partie du projet multipartite �  long terme «Paysage cacaoyer résilient au climat 2.0» lancé par la plate-forme suisse du cacao durable. Le projet vise une gestion responsable de l’ensemble de la vallée du Sambirano et la protection des forêts pour réduire la déforestation. En outre, le projet s’engage dans des efforts de reforestation, afin d’augmenter la surface forestière. Le premier facteur de déforestation étant la pauvreté, le projet souhaite augmenter et diversifier les revenus des ménages, afin que les agriculteurs et agricultrices résistent davantage aux perturbations, y compris celles induites par le dérèglement climatique. Un autre pilier du projet est la sécurisation des droits fonciers, un paramètre essentiel pour encourager l’engagement durable des agriculteurs et agricultrices envers leurs parcelles.